Zubac Introuvables

Le fantôme du transfert qui ne meurt pas

Si vous avez survolé NBA Twitter cette semaine, vous avez vu le même titre : « Clippers visent Durant ». Comme un disque rayé. Mais voilà : ce n’est pas seulement dépassé. C’est faux.

Matt Moore d’ActionNetwork a lancé cette bombe : les discussions avec Phoenix sur Zubac sont déjà éteintes. Pas suspendues. Pas retardées. Éteintes.

Et pourquoi ? Parce que Zubac n’est pas seulement précieux — il est irremplaçable. Du moins pour Doc Rivers et son staff.

Pourquoi Zubac ne bougera pas (même pour Giannis)

Soyons clairs : si quelqu’un vous dit que les Clippers échangeraient Zubac contre Giannis Antetokounmpo, il plaisante ou est profondément confus.

Zubac est désormais l’un des meilleurs centres défensifs de la ligue — oui, même devant Deandre Ayton ou Joel Embiid dans certains matchs. Sa protection sous le panier, selon Opta, se situe au 92e centile parmi les grands joueurs la saison dernière.

Et là où ça devient intéressant : il ne monopolise pas les ballons. Son taux d’utilisation est de seulement 18 % — inférieur à celui de nombreux joueurs de rôle. Il fait des pick-and-roll comme une horloge suisse, pose des écrans qui font perdre l’équilibre aux défenseurs, et protège comme s’il avait quelque chose à prouver (ce qu’il a).

Non, ce n’est pas de la loyauté. C’est des statistiques froides qui disent : Zubac = inconditionnel.

Le mythe Durant et ce qui compte vraiment maintenant

Revenons aux rumeurs sur Durant — oui, elles étaient brûlantes l’été dernier quand Kawhi Leonard était en rééducation et Paul George exigeait plus d’autonomie.

Mais passons à aujourd’hui ? Les Clippers ne cherchent plus d’étoiles — ils construisent autour d’une structure solide.

Ils veulent de la stabilité. De la solidité défensive sans exploser leur budget en pénalités fiscales.

Zubac correspond parfaitement à ces deux critères.

Il n’a pas besoin de 30 millions par an pour jouer bien — contrairement à certaines stars qui brillent uniquement sous les projecteurs, Zach peut exceller aussi bien au Staples Center qu’au milieu d’un stade moyennement rempli avec 7 000 spectateurs.

Cette constance ? De l’or liquide en période de transactions en mars.

Ce que cela signifie pour les candidats aux playoffs – et pour vous

cela se voit dans les tendances sur les réseaux sociaux : l’histoire réelle n’est plus celle des stars qui changent d’équipe ; c’est celle du maintien de la valeur. Les Warriors ne vendront pas Klay Thompson car il apporte du fonds à faible coût. Les Timberwolves ne libéreront pas Rudy Gobert malgré les offres du Celtics car sa défense ancre leur système. Maintenant, on voit la même logique s’appliquer à Los Angeles : l’homme qui maîtrise le cercle intérieur tout en restant discret ? Il reste.* J’ai vu trop d’équipes exploser parce qu’elles ont poursuivi la lumière plutôt que la substance pendant l’été chaotique. Les Clippers semblent assez intelligents pour éviter cette erreur — même si cela signifie perdre les headlines pendant trois mois.